CABINET Critérium

On confond souvent solitude et isolement. L’isolement ferme et épuise; la solitude juste, elle, ouvre de l’espace pour que l’histoire prenne forme. Ce n’est pas se couper du monde, c’est se rendre disponible au livre pendant un temps clair. Cette disponibilité apaise, oriente, et redonne de l’élan.

Le milieu d’un roman est la zone d’ensablement par excellence. L’énergie initiale retombe, la fin paraît floue. La solution n’est ni de « remplir », ni de « forcer »: c’est d’augmenter la tension signifiante.

Écrire un roman est une traversée. Beaucoup démarrent plein d’élan et s’échouent au large. Ce n’est pas un manque de talent, c’est un manque de structure, d’énergie, ou de sécurité intérieure au bon moment. Dans cet article, on regarde en face le « syndrome du manuscrit inachevé » pour comprendre où ça coince… et comment repartir.

L’appel du stylo : une passion française C’est un chiffre qui en dit long sur notre imaginaire collectif : près d’un Français sur quatre...

Pourquoi écrit-on ? Quels sont les objectifs, les usages, les bénéfices de l’écriture ? Cet article propose un panorama des principales fonctions de l’écriture, pour mieux comprendre ce qu’elle peut nous apporter, individuellement et collectivement.

ous pensez peut-être que l’écriture ne devrait pas s’encombrer de discipline : elle devrait jaillir, surgir, surprendre. Pourtant, au fil du temps, j’ai découvert qu’un rituel n’étouffe pas la créativité, il la libère. Ce n’est pas une contrainte supplémentaire dans votre agenda, c’est un rendez-vous intime avec vous-même, une respiration au milieu du tumulte.

C’est une narration qui va à rebours de la version dominante. Cela peut prendre la forme : d’un témoignage qui nuance une histoire figée d’une fiction qui inverse les rôles, d’une introspection qui ose mettre en lumière ce que tout le monde tait.

Les archétypes sont des symboles communs à toute l’humanité. Ils touchent à des expériences fondamentales : la quête, la perte, la transformation. Même sans le vouloir, nous les mobilisons quand nous écrivons...

Ces zones moins reluisantes peuvent devenir la matière première la plus précieuse d’un récit.

On a souvent tendance à opposer la fiction au réel. Comme s’il s’agissait de deux mondes séparés. Et si cette frontière n’était qu’un leurre ? Et si romancer sa vie, loin d’être une trahison, permettait au contraire de rendre justice à l’expérience vécue ?

Écrire de la fiction, ce n’est jamais complètement inventer. Même lorsqu’on change les noms, les lieux, les époques, on met toujours un bout de soi dans ce qu’on écrit : un questionnement, une colère, une tendresse, un regret.