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Les archétypes : comment les figures mythiques résonnent dans nos récits intérieurs

  • Photo du rédacteur: Manon Arbaud
    Manon Arbaud
  • il y a 5 jours
  • 2 min de lecture

Qu’on les appelle “figures universelles” ou “grands rôles”, les archétypes traversent les siècles et les cultures. Héros, mentor, rebelle, guérisseur… ils habitent nos histoires, mais aussi notre vie intérieure.

Dans l’écriture, les reconnaître, c’est comprendre ce qui nous attire, ce qui nous trouble, ce qui nous inspire.



Pourquoi nous parlent-ils autant ?

Les archétypes sont des symboles communs à toute l’humanité. Ils touchent à des expériences fondamentales : la quête, la perte, la transformation.

Même sans le vouloir, nous les mobilisons quand nous écrivons : le personnage qui sauve, celui qui trahit, celui qui guide…



Comment les identifier dans nos textes ?

  • Relire ses écrits pour repérer les rôles récurrents.

  • Observer les figures que l’on admire ou que l’on redoute dans la fiction.

  • Se demander : quel archétype suis-je en train d’incarner en ce moment de ma vie ?



S’en servir en écriture

En fiction :

Les archétypes peuvent servir de squelette narratif, une sorte de fil rouge qui aide à structurer une histoire.

Par exemple, le “héros” incarne la quête, le “mentor” apporte un savoir, le “rebelle” vient perturber l’ordre établi. Partir de ces figures permet de donner une assise solide au récit.

Mais l’essentiel est ensuite de leur ajouter des nuances pour éviter de tomber dans le cliché : le héros peut être fragile, le mentor hésitant, le rebelle plein de tendresse.

Comme nous l'évoquions il y a quinze jours, ce sont ces détails inattendus, ces failles, qui rendent les personnages crédibles et attachants.


En introspection :

Les archétypes peuvent devenir des interlocuteurs intérieurs. On peut, par exemple, écrire une lettre au “sage” ou au “guerrier” qui sommeille en soi, et lui poser des questions : “De quoi veux-tu me protéger ?”, “Que cherches-tu à m’apprendre ?”. Ce dialogue permet de donner une voix symbolique à certaines parts de nous-mêmes et de mieux comprendre ce qu’elles représentent dans notre histoire personnelle. Écrire avec les archétypes, c’est donc explorer nos forces, nos peurs, nos envies… à travers le langage des symboles.



En conclusion, les archétypes ne dictent pas nos histoires, mais ils nous offrent une grammaire universelle. Les entendre murmurer, c’est enrichir nos récits… et mieux nous connaître.

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